Ce qu’il faut savoir sur les thromboses hémorroïdaires

Je fais des thromboses hémorroïdaires assez régulièrement.

Contrairement aux hémorroïdes, les thromboses hémorroïdaires, de survenue brutale, se révèlent au décours d’un exercice physique intense, d’un traumatisme ou d’une contrainte mécanique. C’est le cas, par exemple, de l’accouchement utilisant des spéculums et autres instruments.

Visuellement, les thromboses ressemblent à des tuméfactions bleutées, très douloureuses qui vont se distinguer au niveau des plis radiés de l’anus. Souvent, un œdème et une inflammation vont accompagner la thrombose.

Deux types de thromboses existent. Les externes sont les plus fréquentes. Les internes, quant à elles, sont de taille importante et irréductibles.

Le chirurgien dit que la thrombose hémorroïdaire représente environ un tiers des urgences en proctologie. De plus, le pic de déclaration survient entre trente et cinquante ans.

Personnellement, je suis donc sujet aux hémorroïdes et aux thromboses en raison d’un sport intensif. J’ai pris pour habitude d’appliquer de l’extrait d’hamamélis régulièrement. Cela rétrécit la taille des hémorroïdes et permet de me soulager temporairement. Comme cela, je peux éviter le stade de la thrombose. Dans tous les cas, ne tentez pas de percer la thrombose ou d’appliquer des bandes élastiques dessus. C’est l’infection assurée avec des saignements incoercibles !

La dernière thrombose externe que j’ai faite a été extraite par incision. Le chirurgien incise le sac, extrait les caillots de sang. On ressent alors un soulagement immédiat. Il reste ensuite une petite plaie qui cicatrise en quelques jours.

Cependant, j’ai développé une séquelle fréquente de thrombose. Mon chirurgien appelle cela une marisque. C’est un nodule qui se forme au niveau de la marge anale, de consistance molle et tout à fait indolore. Cela correspond à une fibrose du tissu sous-cutané en lieu et place de la thrombose. Cela est disgracieux. Il faut l’avouer !