Comprendre et soulager les hémorroïdes externes

On ne le dira jamais assez. Il faut équilibrer son transit intestinal en augmentant les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes). De la même manière, évitez les efforts lors de la défécation en cas de constipation.

Quand la constipation est vraiment récalcitrante. Il faut utiliser des laxatifs doux en premier recours. Dans tous les cas, n’abusez pas des laxatifs qui représentent un risque de dépendance que l’on observe chez les personnes âgées. Surtout, il faut bien penser à les prendre à distance de tout autre traitement médicamenteux car ils empêchent l’absorption des principes actifs.

Des mesures d’hygiène anale sont à réaliser quotidiennement. Mon médecin m’a prescrit la réalisation de bains de siège à base d’eau tiède additionnée ou non de permanganate de potassium. Cette substance est vendue dans de petits sachets, prêts à l’emploi, en pharmacie. Cela va désinfecter et en même temps avoir une légère action tannante. Mais ne vous inquiétez pas si votre peau se teinte en violet temporairement ! Après le bain de siège, séchez par tamponnement et appliquez une solution de chlorhexidine très diluée.

Profitez-en pour couper à ras vos ongles des mains et limez-les. Le moindre accroc sur une hémorroïde peut créer un saignement ou raviver une douleur.

Par la suite, répartissez une crème traitante (Sedorrhoïde, Titanoréïne, Proctolog, …). Certaines sont additionnées d’un anesthésique local (lidocaïne, benzocaïne, …) pour stopper la douleur. Certains médecins mettent parfois des crèmes cortisonées. Mon pharmacien m’a conseillé d’appliquer un lubrifiant (vaseline, gel à l’eau) s’il existe une démangeaison ou un inconfort.

La douleur fait appel soit à un antalgique tel que le paracétamol ou soit à un anti-inflammatoire comme l’ibuprofène. Attention, ne faites pas d’automédication avec des médicaments restants dans votre armoire à pharmacie ! Demandez toujours un avis à un professionnel de santé.